Les lunettes connectées Ray-Ban de Meta connaissent du succès sur le marché. Les Google Glass entrent dans une nouvelle ère avec Android XR. Pourtant, rien de tout cela n’est nouveau : avant les bagues et l’adoption grand public des montres, ce furent d’abord les lunettes qui sont connectées. Mais à l’époque, qu’importe ce qu’elles proposaient, elles n’apportaient aucune véritable utilité au grand public. Aujourd’hui, cette perception semble avoir évolué, grâce à l’IA et aux avancées dans la réalité augmentée. Alors, que peut-on faire avec lunettes augmentées ?
Sommaire :
Libérer les mains et utiliser les écrans de manière discrète
Les Google Glass, sans succès à leur arrivée en 2011, ont été retirés du marché. Depuis, elles proposaient déjà un concept vraiment intéressant : projeter des informations dans l’environnement réel de l’utilisateur. C’étaient les débuts de la réalité augmentée qui était encore mal perçue par le grand public. Mais avec l’omniprésence des écrans et gadgets connectés aujourd’hui, les choses ont évolué.
Les lunettes connectées transcendent les simples accessoires de mode, en offrant une liberté inégalée grâce à leur capacité à libérer les mains et à permettre une utilisation discrète des écrans. Ces dispositifs permettent aux utilisateurs de rester connectés tout en ayant les mains libres pour d’autres tâches. Par exemple, un professionnel peut consulter des informations essentielles tout en manipulant des outils, augmentant ainsi son efficacité sans compromettre la qualité de son travail. De plus, cette technologie répond à une demande croissante pour des interactions moins intrusives dans les environnements sociaux, où l’utilisation d’un smartphone peut sembler déplacée.
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Impressionnants outils d’accessibilité
Grâce aux diverses avancées technologiques, les lunettes connectées transforment aussi la manière dont les personnes avec des handicaps interagissent avec leur environnement. En intégrant des technologies telles que la reconnaissance vocale et la réalité augmentée, ces dispositifs permettent aux utilisateurs malvoyants ouvivant avec de troubles cognitifs de naviguer dans des espaces complexes avec une autonomie accrue. Par exemple, en intégrant des capteurs et des algorithmes avancés, les lunettes peuvent identifier des obstacles dans l’environnement immédiat, alertant ainsi leur porteur et leur permettant de naviguer en toute sécurité. Elles sont aussi capables de lire des textes à haute voix ou encore de décrire l’environnement dans lequel se trouve le porteur.
L’IA offre de multiples utilités aux lunettes connectées
L’intelligence artificielle générative est assurément le véritable game changer actuel des lunettes connectées. Son arrivée a offert diverses possibilités qui améliorent non seulement l’expérience utilisateur, mais également la productivité au quotidien. En intégrant des algorithmes d’apprentissage automatique, ces dispositifs peuvent analyser en temps réel les environnements et les comportements, permettant ainsi une personnalisation poussée des informations affichées. Ils peuvent aussi identifier des objets, des lieux ou même des visages. Par exemple, un utilisateur peut recevoir des informations en temps réel sur un produit en le scannant avec ses lunettes, comme le ferait Google Lens. Avec les Ray-Ban de Meta, il est possible de tout savoir sur un monument juste en le regardant.
En outre, ces lunettes permettent de discuter aisément avec une personne parlant dans une langue étrangère. Les dispositifs affichent en effet les sous-titres traduits des propos de l’utilisateur traduits automatiquement.
Les lunettes connectées fonctionnent aujourd’hui mieux qu’un smartphone. Elles sont perçues comme des assistants personnels avec qui l’on se déplace partout.
