L’intelligence artificielle générative était déjà auteure de quelques balbutiements avant l’avènement de ChatGPT. Mais l’arrivée de ce dernier en 2022 a fait propager la connaissance de l’intelligence artificielle générative dans l’esprit du grand public. Depuis, nous assistons à ses performances, dans la création de textes, la génération d’images, de vidéos muettes et de vidéos parlantes et même de codes. Moins de 3 ans après celle-ci, une autre forme d’intelligence artificielle est arrivée et étend tout ce que l’IA générative a de sublime, mais aussi de subliminal. Si l’IA générative ne se limite qu’à la création, la nouvelle la reprend, y ajoute l’action et la prise de décision.
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Quand l’IA se dote de doigts pour agir et d’un cerveau pour prendre des décisions
L’intelligence artificielle (IA) agentique se réfère à des systèmes d’IA capables de prendre des décisions autonomes et d’agir dans des environnements complexes. Ces systèmes sont conçus pour évaluer des situations, établir des objectifs, exécuter des actions sans intervention humaine directe, prendre des décisions en fonction des données, établir le plan, planifier des workflows, agir en fonction des retours, etc.
Pour faire simple, une IA agentique est un chef d’orchestre, capable de résoudre des problèmes, selon les consignes reçues. C’est là toute la raison pour laquelle on la qualifie d’« agentique », car elle agit comme un agent autonome. Lui ne se contente pas de prendre du texte et de vous guider : il prend les instructions, clique ici et là et agit à votre place. Il peut par exemple se déplacer dans les paramètres de votre ordinateur, créer réellement et exécuter.
Les caractéristiques clés des systèmes d’IA agentique incluent :
- Autonomie : capacité à fonctionner sans supervision constante.
- Adaptabilité : aptitude à modifier le comportement en fonction des variations de l’environnement.
- Interactivité : possibilité d’interagir avec d’autres agents ou utilisateurs pour optimiser les résultats.
Ces caractéristiques permettent aux systèmes d’IA agentique de s’intégrer efficacement dans divers domaines, tels que la robotique, la gestion de ressources et les services numériques. Cependant, une évaluation humaine continue des performances de ces agents est cruciale pour garantir leur efficacité.
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Avantages décuplés, dangers accrus
Les agents d’intelligence artificielle (IA) offrent une gamme d’avantages qui améliorent considérablement l’efficacité opérationnelle dans divers secteurs. Cependant, là où on parle d’avantages augmentés, on évoque également des dangers croissants.
Avec les IA agentiques, on passe à l’automatisation intelligente, au-delà des tâches répétitives. Nous avons donc désormais affaire à des agents capables de prendre en charge tout un processus, de la planification à l’itération en passant par l’exécution. Cela offre évidemment des gains de temps majeurs et une reconfiguration totale des rôles. La créativité devient essentielle et l’humain devient plus critique. Et pourtant, les dangers ne sont pas aussi loin, puisque tout cela laisse voir une métamorphose pour de nombreux métiers.
La première de ces conséquences est la disparition de métiers, notamment de ceux qui étaient bien documentés et structurés. Les agents prendront le relai et l’humain ne deviendra que simple superviseur, mais là n’est pas le plus dangereux. Si tout le processus est délégué à l’IA, l’humain en aura dorénavant moins de compréhension. Mais alors, en cas d’erreur, qui devient responsable ? Le fournisseur d’IA, le développeur ou l’entreprise qui l’emploie ?






