Dans un monde où la technologie évolue à une vitesse fulgurante, la maîtrise de l’intelligence artificielle générative se révèle être une compétence cruciale sur le marché du travail. À l’instar des premiers utilisateurs d’ordinateurs qui ont rapidement compris l’avantage compétitif qu’ils pouvaient en tirer, les professionnels d’aujourd’hui doivent s’initier aux outils d’IA pour rester compétitifs. Les recruteurs commencent déjà à privilégier les candidats capables de naviguer dans cet écosystème numérique complexe.
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Composer avec l’IA ou disparaître, vous devez choisir
Non connue il y a encore quatre ans aujourd’hui, l’intelligence artificielle générative est désormais dans tous les usages et les outils qui l’intègrent ne cessent de voir le jour au quotidien. De Gemini à ChatGPT en passant Claude ou Microsoft Copilot, les grands modèles de langages sont améliorés au quotidien pour devenir incontournable dans nos activités. Et ils le sont déjà, notamment en raison des multiples opportunités qu’ils offrent :
- création de rapport,
- génération de code, de texte, d’images,
- transcriptions de réunions,
- recherche, etc.
Avec ces outils, de nombreuses tâches répétitives sont rapidement automatisées pour gagner du temps.
Cela, les entreprises l’ont compris et le spécifient désormais comme une compétence à posséder par les postulants aux offres d’emploi. Ceci laisse entendre que maitriser l’IA devient indispensable, qu’importe votre secteur d’activités. Les employeurs cherchent désormais des talents capables d’intégrer l’IA dans leur processus décisionnel et leurs stratégies opérationnelles. Ceux qui comprennent comment utiliser ces technologies pour automatiser des tâches répétitives deviennent inestimables pour leurs équipes. En effet, cela ouvre la voie à une créativité accrue. Avec moins de temps consacré aux tâches purement opérationnelles, les employés peuvent libérer leur potentiel créatif.
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Maîtriser l’IA : quelles sont les qualités attendues concrètement ?
Selon le secteur d’activités dans lequel vous exercez, les employeurs ne regarderont pas les mêmes qualités en matière de maitrise de l’IA. Si pour des postes techniques, il faut connaître les rouages de la technologie, pour les postes opérationnels, savoir comment écrire des requêtes pour obtenir de bons résultats sera sine qua non.
« Nous recrutons des personnes qui connaissent les différentes technologies et qui savent faire du prompt engineering, plutôt que des profils ultra spécialisés », précise un recruteur.
Plus généralement, il sera nécessaire de connaître les outils IA qui sont populaires dans votre secteur d’activité, les plus performants et les moins bons. Maitriser l’écriture de prompt sera aussi nécessaire. Mais par-dessus tout, cette compétence s’étend aussi à la compréhension des implications éthiques et sociales de l’IA générative. En effet, comme tout autre produit numérique, l’intelligence artificielle générative n’est pas fiable. L’utilisateur doit connaître les bonnes pratiques et les mettre en œuvre.
Par ailleurs, les autres qualités attendues dans ce domaine sont la curiosité, la capacité à exprimer en des termes simples des notions complexes pour des personnes non initiées, l’esprit critique face aux réponses de l’IA, etc. Pour cause, l’IA n’avoue pas toujours son impuissance face à ce qui la dépasse. Elle trouve toujours à dire. L’utilisateur doit donc pouvoir prendre du recul pour s’assurer que ce qu’il va utiliser est une information fiable.
