Ingénierie et industrie : comment gérer l’ouverture à l’international ?

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La réalisation d’une opération de fusion-acquisition, l’ouverture d’une filiale dans un pays étranger, la création d’un point de vente à l’international… une société a mille et une occasions de s’implanter dans un pays étranger. Si une internationalisation représente un enjeu de taille pour une entreprise, il est donc essentiel de prendre en compte certains éléments, afin de gérer efficacement cette ouverture à l’international. En tant qu’entreprise évoluant dans le domaine de l’ingénierie et de l’industrie, voici quelques conseils pour vous aider à démarrer à l’étranger. Pour commencer, faire apprendre l’anglais à vos équipes représente une obligation !

Commencez par apprendre l’anglais technique

Langue officielle de 53 pays, l’anglais est également la langue maternelle de plus de 400 millions de personnes dans le monde. De nos jours, cette langue est devenue de plus en plus indispensable dans le monde du travail. Lorsqu’elle est utilisée dans le domaine professionnel, on utilise alors le terme d’anglais technique. L’anglais technique regroupe le champ lexical et le vocabulaire correspondant à des domaines techniques particuliers. Ce langage est présent dans de nombreux secteurs comme l’économie et les finances, la comptabilité, le marketing, la logistique, etc.

Si vous travaillez dans le secteur de l’industrie ou dans les métiers de l’ingénierie, il est également nécessaire d’avoir des notions dans cette langue, surtout lorsque vous envisagez une ouverture à l’international. En effet, même si ces différents secteurs ont développé un champ sémantique propre à leurs activités, il est indispensable de se former à l’anglais technique avant de s’implanter dans un pays étranger. Cette langue touche en effet de nombreux secteurs d’activité et de nombreuses fonctions. La maîtrise de l’anglais courant ne suffit donc plus pour performer dans son domaine d’expertise.

Apprendre l’anglais technique constitue pour ces professionnels de l’ingénierie et de l’industrie, une nouvelle compétence qui leur permettra d’exercer sereinement leurs activités à l’international. Cependant, pour choisir votre formation à l’anglais technique, il est nécessaire de définir vos objectifs, et de connaitre également votre niveau. Ce type de formations s’adresse généralement à deux catégories de professionnels.

D’une part, la formation concerne les professionnels qui possèdent d’ores et déjà un bon niveau d’anglais et qui souhaitent apprendre des termes techniques spécifiques liés à leur univers professionnel. D’autre part, l’anglais technique peut également être appris par des professionnels qui ne possèdent aucune notion en anglais. Ces derniers peuvent toutefois éprouver le besoin d’avoir des connaissances techniques de base pouvant leur permettre d’exercer leur profession, y compris à l’international. Quel que soit votre niveau, il est donc primordial de suivre une formation en anglais technique avant d’envisager une ouverture à l’international.

Évaluez vos capacités à vous lancer à l’international

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Apprendre l’anglais technique est certes indispensable pour bien gérer une ouverture à l’international, mais il est également indispensable d’évaluer votre capacité à vous lancer dans un pays étranger. En tant qu’entreprise évoluant dans le secteur de l’industrie et de l’ingénierie, il est en effet important d’effectuer un diagnostic export avant de procéder à une internationalisation de vos activités.

La conquête d’un nouveau marché et de nouveaux clients passe en effet par une phase d’introspection au cours de laquelle plusieurs interrogations doivent trouver des réponses satisfaisantes. Il s’agit ici de savoir si votre entreprise est prête financièrement, humainement et socialement pour cette nouvelle aventure. Vous devez également savoir si elle est en mesure d’accroître sa productivité, ou de maintenir une certaine forme de compétitivité dans le nouveau pays d’implantation.

Pour avoir des réponses à vos questions, vous aurez besoin d’effectuer un diagnostic de vos produits et un examen de vos points forts. Cette analyse vous permettra de savoir si les conditions qui ont permis votre réussite sur le territoire local peuvent être les mêmes sur un sol étranger. Pour réaliser un diagnostic export, vous pouvez également demander l’aide de la Chambre de commerce et de l’industrie régionales (CCIR) dont l’une des missions est d’assister les nouveaux exportateurs.

Étudiez correctement le pays ciblé

Pour réussir votre aventure au-delà de vos frontières, vous avez tout intérêt à préparer correctement le terrain. En effet, pour bien gérer une ouverture à l’international, il est important d’avoir un maximum d’informations dans plusieurs domaines. À titre d’exemple, les conditions de domiciliation dans une ville comme Paris sont bien différentes des villes étrangères.

Il s’agit ici de maitriser la législation du travail du pays dans lequel vous souhaitez développer votre activité d’ingénierie et d’avoir une idée sur la fiscalité pratiquée. En tant que manager ou responsable d’entreprise, vous devez également connaitre le niveau des salaires et des charges sociales associées, ainsi que les aspects légaux liés à votre activité. Pour vous aider, vous pouvez consulter la Chambre du commerce international française (CCIF) si elle est présente dans le pays d’implantation.

En dehors des connaissances administratives, il est également nécessaire de maitriser le nouveau marché dans lequel vous souhaitez vous implanter. Vous devez en effet évaluer le potentiel en étudiant les modes de distribution, son degré de maturité, les attentes et les perspectives de développement… Une fois que le pays ciblé est bien étudié, vous pouvez alors choisir votre mode d’implantation.

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Nathan Fauvel
Rédacteur tech et business, je vous propose des conseils et astuces pour mieux réussir dans un monde digital.